- 28/5/2025
Les boulangers traditionnels fondent comme neige au soleil, mais ce n’est pas le cas de l’Atelier Co-Pains. Cette chaîne 100 % artisanale compte 10 boulangeries en province d’Anvers. L’administrateur, Serge Lamoral, raconte son parcours et comment Kristof Michielsen, chargé de relation chez BNP Paribas Fortis, lui a (littéralement) sauvé la mise.
Avec son concept de produits semi-finis (l’intérieur des tartes), Serge Lamoral est élu « Starter de l’année » par l’Unizo en 2019. Comme il n’a pas les moyens de les produire lui-même, il recherche un site de production, ce qui l’amène chez Brood & Banket Service (BBS).
« J’ai réussi à convaincre le gérant de m’engager en tant qu’indépendant afin de faire évoluer BBS ensemble », explique Serge Lamoral. « Mais, à ce moment-là, la pandémie de coronavirus complique la situation du secteur. Lorsqu’une boulangerie réputée du quartier fait faillite, nous décidons de la reprendre. Nous y vendons le pain et les viennoiseries de BBS, enrichis de mon nouveau concept de pâtisserie. C’est ainsi que le premier magasin Atelier Co-Pains écrit son premier chapitre. »
« Lorsque la boulangerie-pâtisserie rouvre ses portes, elle rencontre un tel succès que nous décidons d’en ouvrir une deuxième », poursuit Serge. « À cette époque, je découvre le film The Founder sur l’avènement de McDonald’s, cela m’inspire : je lance une chaîne de franchises. À partir de là, tout va très vite : en 2 ans, nous passons de 2 à 10 magasins. »
Entretemps, BBS double également de taille, mais le gérant de l’époque envisage de lever le pied. Pour Serge ainsi que pour sa partenaire commerciale et épouse, Nicole Hendrikx, il est essentiel que l’Atelier Co-Pains dispose de sa propre usine de production artisanale. Ils ne sont pas convaincus de pouvoir effectuer l’acquisition seuls sur le plan opérationnel. Ils recherchent un associé et le trouvent en Bert Meeussen et sa femme, Lisbeth Lenaerts. Déjà clients chez BNP Paribas Fortis, ces derniers mettent Serge et Nicole en contact avec leur chargé de relation, Kristof Michielsen.
Catastrophe le 8 juillet 2023 : 90 % de l’usine de production part en flammes. Lorsqu’il s’agit de redémarrer, les chiffres manquent de clarté. « À l’époque, nous sommes beaucoup en contact avec Kristof » relate Serge. « Il garde la tête froide, c’est vraiment un bon interlocuteur, avec du répondant. Malgré cet épisode difficile, nous continuons à ressentir que la banque nous soutient, ce que j’apprécie très fort. »
« Parfois, il faut sortir des sentiers battus, surtout lorsque l’inattendu arrive », confirme Kristof Michielsen. « Un modèle informatique basé sur l’IA n’aurait peut-être pas financé la reprise, mais heureusement, ici, nous travaillons avec des humains qui s’appuient sur leur expérience. Pour moi, en tant que banquier, à chaque demande, c’est l’homme ou la femme derrière l’entreprise qui compte. Avec la confiance, beaucoup de choses sont possibles. »
« Après l’incendie, nous avons doublé notre capacité de production », conclut Serge. « Maintenant, il est temps de grandir. Et nous allons y travailler, avec Kristof. »
« Nous avons toujours senti que la banque nous soutenait, malgré cette épisode difficile, ce que j’apprécie très fort. »
Serge Lamoral, administrateur de l’Atelier Co-Pains
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