- 22/5/2025

Le Monde Sauvage d'Aywaille veut se lancer dans une nouvelle aventure

3 min

Même s’il fêtera ses 50 ans cette année, Le Monde Sauvage d’Aywaille entre dans une nouvelle ère. Au bord de la faillite en 2023, le parc a été racheté l’an dernier par Sodaphi, un groupe d’investissement spécialisé dans le développement et la gestion d’infrastructures touristiques et immobilières. À sa tête, un entrepreneur liégeois amoureux des animaux : Alexandre Dallemagne.

Un rêve d’enfant devenu réalité

« Gérer un parc animalier, c’était un rêve d’enfant », explique celui qui aime nager avec des requins lorsqu’il prend congé des géants des Flandres qui gambadent dans son jardin. « J’avais rencontré le fondateur du parc en 2017 dans le cadre d’un projet de création de logements qui n’a pas abouti. Quelques années plus tard, l’occasion d’acquérir le parc s’est présentée et je n’ai pas hésité. »

Un parc ouvert toute l’année

La cartographie du futur site est finie, le premier coup de pioche imminent. Les travaux ont été pensés en plusieurs phases pour que le parc ne doive jamais fermer ses portes.

« Le parc n’était ouvert que la moitié de l’année. Nous voulons ouvrir 365 jours an », explique Alexandre Dallemagne. « La rénovation des installations horeca, la création d’une plaine de jeux intérieure, d’un pôle de réalité virtuelle et d’espaces dédiés au B2B font partie de nos priorités. »

Derrière ces infrastructures se dessine une volonté plus profonde : faire du Monde Sauvage un acteur engagé en faveur de la conservation des espèces et du bien-être animal.

L’alliance de l’authenticité et de l’innovation

Exit les décors artificiels. « Nous ne voulons pas mettre les girafes dans une scénographie africaine. Notre ambition est de concevoir une architecture intégrée dans le paysage, respectueuse des courbes du terrain, de la végétation et des besoins des espèces », souligne Alexandre Dallemagne.

Alexandre Dallemagne est aussi un adepte de la mobilité douce. « L’héritage principal de mon prédécesseur, c’est le safari. Nous voulons le doubler voire le tripler, y faire cohabiter davantage d’espèces et repenser notre mobilité intramuros. Nous voudrions ajouter au petit train historique un nouveau moyen de transport innovant inspiré des bulles en verre du film Jurassic Park ! »

Des partenaires de confiance

Pour monter ce dossier complexe et ambitieux, Alexandre Dallemagne a pu s’appuyer sur l’expertise et les précieux conseils de son chargé de relation, Bernard Mothet. « Notre partenariat a commencé en 2021 et s’est renforcé progressivement. Je gère désormais les opérations bancaires de toutes les filiales du groupe Sodaphi, et cette marque de confiance illustre la qualité de notre relation », explique le banquier. 

« J’ai totale confiance en Bernard, il est hyper efficace et flexible », renchérit Alexandre Dallemagne. « Il comprend bien le contexte dans sa globalité et anticipe nos besoins. Il sait jouer son rôle de facilitateur en nous mettant en contact avec d’autres acteurs à haute valeur ajoutée, dans ou à l’extérieur de la banque. »

Un vent nouveau souffle sur la plaine du Monde Sauvage. Prêts à vous laisser porter ?

« Notre ambition est de concevoir une architecture intégrée dans le paysage, respectueuse des courbes du terrain, de la végétation et des besoins des espèces. »
Alexandre Dallemagne, administrateur délégué du Monde Sauvage