- 21/2/2025
Transformez vos idées en réalité tout en poursuivant vos études grâce au statut d’étudiant·e-indépendant·e. Avec BNP Paribas Fortis, bénéficiez des outils et conseils nécessaires pour entreprendre en toute sérénité.
Devenir entrepreneur·e pendant vos études ? C’est possible ! Mettez toutes les chances de votre côté et lancez-vous comme étudiant·e-indépendant·e.
L’esprit d’entreprendre n’a pas d’âge ! Vous êtes encore aux études et vous avez une bonne idée ? Pourquoi ne pas la tester concrètement et la transformer en business, avant même d’obtenir votre diplôme ? Même si votre activité ne décolle pas, l’expérience promet d’être riche et formatrice.
En plus, vous pouvez entreprendre à votre rythme, sans sacrifier votre job d’étudiant ni vos études. Cerise sur le gâteau, notre pays offre un cadre légal favorable avec le statut d’étudiant·e-indépendant·e. Un filet de sécurité idéal et une véritable rampe de lancement pour votre projet.
Pour entreprendre avec succès, il n’y a pas de formule magique, mais il convient de démarrer dans les règles, via un guichet d’entreprises, et en sollicitant l’accompagnement personnalisé de votre établissement scolaire. Voici le mode d’emploi pour devenir la prochaine success-story des amphithéâtres.
En 2017, la Belgique a créé le statut légal d’étudiant·e-indépendant·e pour offrir un cadre adapté aux étudiant·es entrepreneur·es et les encourager dans leur démarrage entrepreneurial. Ce statut offre certains avantages sociaux et fiscaux. Bien entendu, il existe aussi des conditions à respecter pour en profiter.
Vous devez :
Bon à savoir : quelle différence entre «étudiant·e-indépendant·e» et «étudiant·e-entrepreneur·e» ?
Dans le langage courant, ces deux termes se mêlent et se mélangent souvent. Mais le seul statut légal existant est celui d’étudiant·e-indépendant·e et il implique la création d’une activité indépendante.
La formule «étudiant·e-entrepreneur·e» est utilisée au sein des établissements scolaires pour reconnaître les étudiant·es qui envisagent de créer une entreprise, afin de faciliter leur cursus (reprogrammer un examen, adapter les horaires, etc.) et, dans certains cas, proposer un accompagnement, des lieux de travail adaptés, etc.
Pour lancer votre activité, tout se passe auprès d’un guichet d’entreprises. Vous allez pouvoir vous inscrire à la Banque-Carrefour des Entreprises (BCE), obtenir un numéro d’entreprise et activer la TVA si nécessaire, vous affilier à une caisse d’assurances sociales et effectuer toute autre démarche nécessaire.
Vous devrez aussi prouver que vous êtes bien étudiant·e. Pour cela, il suffit généralement d’une preuve d’inscription, d’une attestation de présence ou d’un relevé de points émis par votre établissement d’enseignement.
Vous voulez créer une société ? Les expert·es de l’Easy Starters Team de BNP Paribas Fortis vous accompagnent dans les démarches spécifiques.
C’est l’un des premiers conseils à donner à tout indépendant·e : ne jamais mélanger les finances personnelles et professionnelles. Pour faciliter votre organisation financière et administrative, il est donc important d’ouvrir un compte professionnel dédié à votre activité d’indépendant.
De plus, pour créer une société, il est légalement obligatoire d'avoir un compte bancaire dédié à vos activités professionnelles.
Cela peut sembler paradoxal, mais il est important d’assurer vos arrières, notamment via des assurances adéquates. De plus, dans certaines situations, cela devient indispensable, voire obligatoire (par exemple, une assurance incendie est obligatoire si vous louez des locaux).
Vous ne savez pas quelles assurances s’imposent à vous ? Complétez ce questionnaire en ligne pour le découvrir.
Pour donner un coup d’accélérateur à votre projet, entourez-vous des bonnes personnes et utilisez les meilleurs outils.
Commencez par votre réseau académique. Votre établissement scolaire peut être une mine d’or : services dédiés aux étudiant·es-entrepreneur·es, coaching, workshops ou encore espaces de coworking. Profitez-en pleinement pour poser des bases solides à votre activité.
Ensuite, faites appel à des professionnel·les compétent·es. Par exemple, un·e comptable qualifié·e peut vous aider pour gérer la déclaration TVA, optimiser vos impôts ou vous conseiller sur vos obligations fiscales. De la même manière, le choix de votre banque ou de votre guichet d’entreprises est une étape clé pour simplifier votre quotidien d’entrepreneur·e.
Enfin, boostez votre efficacité avec des outils digitaux et des solutions professionnelles adaptées à vos besoins. Que ce soit pour la gestion de vos finances, le suivi de vos ventes ou encore la communication avec vos clients, avoir les bons outils fait toute la différence. BNP Paribas Fortis propose à tous les starters un Starter Kit qui comprend des solutions sur mesure pour lancer et développer leur activité : du business plan à la présence en ligne, en passant par la comptabilité.
Votre activité cartonne : bonne nouvelle ! Mais cela ne doit pas pénaliser votre réussite scolaire. En effet, l’obtention de votre diplôme doit rester un objectif essentiel de votre parcours. Alors, organisez au mieux votre temps, répartissez votre énergie, prenez du temps pour vous et apprenez à solliciter de l’aide.
La vie d’un·e entrepreneur·e ressemble souvent à des montagnes russes : ça secoue ! Même si le jeu en vaut la chandelle, vous allez connaître des coups durs, rencontrer des obstacles et vivre des échecs. Cela en fait partie, alors ne baissez pas les bras.
Si vous obtenez le statut d’étudiant·e-indépendant·e, vous bénéficiez alors d’un régime de cotisations sociales avantageux. En effet, vous allez verser une somme minimale forfaitaire d’environ 95 euros par trimestre, en attendant que vos revenus réels permettent de déterminer le montant final de vos cotisations (au bout de trois ans).
Concrètement, combien allez-vous payer au final ? Cela dépend de vos rentrées réelles (calculées au bout de trois ans). Si votre activité n’a pas décollé, alors vous pouvez même en être dispensé·e. À l’inverse, si vous avez cartonné, alors vous devrez payer des cotisations sociales à la hauteur de ces revenus, éventuellement similaires aux indépendant·es à titre principal.
Bon à savoir : les cotisations sociales sont un montant payé régulièrement par les indépendant·es pour assurer leurs droits sociaux, tels que la pension, les indemnités de maladie ou les allocations de chômage et des interruptions de la carrière professionnelle.
La question-piège : le statut d’étudiant·e-indépendant·e ouvre-t-il des droits sociaux ?
A priori non, car vous avez la possibilité de rester à charge de vos parents, en ce qui concerne, par exemple, le remboursement des soins de santé. Cette période d’activité ne compte pas non plus pour votre pension. Par ailleurs, vos parents continuent également de percevoir les allocations familiales… Même si, cela peut varier d’une région à l’autre.
Bien entendu, si vos revenus grimpent au-dessus d’un certain plafond, alors vous quittez, logiquement la sphère parentale pour constituer vos propres droits, puisque vous payez vos cotisations sociales complètes.
Ce statut d’étudiant·e-indépendant·e offre également un avantage pour vos impôts, puisque vos revenus sont exemptés jusqu’à un certain montant. Au-dessus ? Vous êtes imposé·e par tranches, comme la plupart des indépendant·es.
Sachez que rien ne vous empêche de combiner votre activité avec un job étudiant, mais cet argent va venir faire gonfler votre « gâteau fiscal »… Vous vous demandez si cela a aussi un impact sur vos parents ? Cela va dépendre de votre situation personnelle et familiale, mais mieux vaut le savoir !
Pour toutes ces questions, sociales ou fiscales, rien de tel que de demander conseil à votre guichet d’entreprises
Vous l’avez compris, ce statut vous offre un filet de sécurité, puisque vous avez la possibilité de démarrer à votre rythme et de prendre des risques (mesurés), sans devoir passer trop vite à la caisse (d’assurances sociales) et tout en restant à charge de vos parents. Voilà pourquoi il constitue également une belle rampe de lancement pour votre projet.
Concrètement, vous allez :
Lorsque vous vous lancez, tout en étant encore dans les « jupes » de votre établissement d’enseignement, cela revient à choisir, sans renoncer. Mieux encore, vous ajoutez des cordes à votre arc, puisque votre statut d’étudiant·e-indépendant·e de moins de 25 ans vous donne souvent accès à un écosystème entrepreneurial protégé, afin de développer votre projet, tout en adaptant votre activité au rythme de vos études.
En effet, nombre d’universités, hautes écoles et autres institutions publiques sont sur le pont pour encourager les jeunes à s’engager sur la voie de l’entrepreneuriat. Voici les différents types de services, souvent proposés au sein d’incubateurs dédiés aux jeunes entrepreneur·es :
Tout va dépendre de votre volonté de poursuivre (ou non) votre aventure entrepreneuriale. Quoiqu’il en soit, sauf non-respect des conditions, ce statut légal se termine au troisième trimestre suivant l’obtention de votre diplôme ou le 30 septembre de l’année au cours de laquelle vous soufflez vos 25 bougies. Mais cela ne signifie pas la fin de votre activité. Rien ne vous empêche de continuer sur votre lancée et de mener encore plus loin votre projet.
Tenté·e par l’aventure entrepreneuriale ? Contactez l’Easy Starters Team pour vous lancer et/ou faire croître votre business !
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