Kevin Begon -
Selon notre enquête « Ask Your Bank », 70% des parents de jeunes enfants s’interrogent à ce sujet. Entre 6 et 12 ans, c’est le bon moment pour engager le dialogue.
« Les enfants doivent comprendre que l’argent de poche qu’ils reçoivent ne tombe pas du ciel : c’est le fruit du travail des parents ou d’un investissement. Le dire les incite à y réfléchir et à ne pas dépenser cet argent n’importe comment », explique Philipp Bollen, en charge de la planification successorale chez BNP Paribas Fortis.
On peut parler d’argent aux enfants dès leur plus jeune âge, en restant très concret. « De nombreux parents aimeraient limiter le temps que les enfants passent devant leur écran. Pourquoi ne pas leur donner chaque semaine quelques centimes qu’ils peuvent dépenser comme ils l’entendent et décider qu’une demi-heure d’écran coûte, par exemple, deux centimes ? Ils peuvent alors épargner les centimes non dépensés pour acheter autre chose. Vous leur apprenez ainsi à gérer un budget et ils prennent la mesure de la valeur de l’argent. »
Les enfants plus âgés peuvent également commencer à réfléchir à long terme. C’est le bon moment de leur parler d’épargne et d’investissements. « Expliquez-leur qu’ils peuvent dépenser leur argent de poche immédiatement, mais qu’ils en auraient davantage à terme s’ils l’épargnaient », conseille Philipp Bollen. Deux tiers des Belges âgés de 12 ans reçoivent de l’argent de poche. Selon Philipp Bollen, il est préférable de verser cet argent sur un compte de paiement, plutôt que de le leur donner en cash. « Les enfants apprennent ainsi à gérer leur argent et à utiliser une carte de paiement. Ils voient beaucoup plus clairement lorsque l’argent arrive sur le compte, quand il en sort et combien d’argent ils doivent épargner pour acheter un jouet ou le vélo dont ils rêvent. » En plus de cela, les paiements numériques sont plus sûrs et les extraits de compte permettent aux parents de voir à quoi les enfants dépensent leur argent.
Toujours selon l’enquête « Ask Your Bank », il arrive aussi aux Belges de se demander comment parler d’argent avec leurs enfants adultes. Parler ouvertement d’héritage reste difficile. « Si les parents ne règlent rien quand ils sont encore en vie, leurs descendants paieront des droits de succession sur l’intégralité de l’héritage, alors qu’il est possible d’effectuer une donation de son vivant », explique Philipp Bollen. Des questions délicates qu’il est important d’évoquer tôt et ouvertement.
BNP Paribas Fortis veut vous aider à y voir plus clair lorsqu’il s’agit de gérer votre argent. C’est pourquoi nous avons demandé à plus de 1.000 Belges quelles étaient leurs questions et préoccupations. Avec la série Ask Your Bank, nous y répondons en toute transparence.
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