Le cercle et le carré

Gilbert Decock (Belgique, 1928 – 2007)

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« Aleph 76 », 1976

« Thay 76 », 1976

Acrylique sur toile, 2 x 100 x 100 cm

Gilbert Decock a suivi une formation à l’Académie des Beaux-Arts de Bruges. Inspiré par Piet Mondrian, il est le principal représentant du constructivisme en Belgique. Il tourne le dos à l’expressionnisme flamand et opte pour une abstraction sans concession en utilisant une géométrie plane et des couleurs en aplat. 

Il intitule ses œuvres « composition », terme qu'il associe à une indication de couleur et à un numéro d’ordre.

QUATRE DIMENSIONS

En 1963, il est lauréat du « Prix de la Jeune Peinture Belge » avec sa composition Funtona 63. En 1965, il est l'un des cofondateurs du groupe D4, en référence aux quatre dimensions, avec Victor Noël, Emiel Bergen, Marcel-Henri Verdren et Henri Gabriel. Le groupe est rebaptisé « Geoform » un an plus tard, lorsque Jo Delahaut le rejoint.

LE YIN ET LE YANG

Dans sa quête de l’essence, Decock ne créera plus, à partir de 1967, que des œuvres composées de deux formes opposées : le cercle symbolisant l’infini et le divin, face au carré, représentant le fini ou le terrestre. Les titres de ses œuvres s’inspirent également de penseurs spirituels, de dieux et de concepts. Dans les années 90, il opte pour des compositions aux couleurs vives qui contrastent avec des teintes très sombres.

Aleph 76 et Thay 76 sont des compositions minimalistes, où l’artiste réduit à l’essentiel tant la palette de couleurs que le choix des formes. Aleph est la première lettre de l’alphabet sémitique ainsi que « le point mythique de l’univers où tous les actes, de tous temps (présent, passé et futur) se rejoignent ».

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